Dossier n°1 : Lieu des meutres

Fred : Bah, on peut se séparer en plusieurs groupes.

Logan intervint, sans même avoir eu le temps de réfléchir :

Je peux vous aider, si vous le voulez.

Au fond, il espérait qu'ils acceptent, car même s'ils devaient faire des groupes, il avait une chance d'être avec Alice. Rebecca n'allait sans doute pas parler, donc elle pouvait très bien rester avec Marquant.

Le jeune interprête n'eut pas besoin de traduir, Rebecca avait parfaitement compris. La jeune femme haussa les épaules, Marquant acquiesça, pas très rassuré, et Max se contenta de suivre les ordres. Logan, quant à lui, était ravi, mais évitait de le montrer.

Fred : On commence dès maintenant ou on apporte d'abord les mèches au labo pour savoir à qui ces cheveux appartiennent ?

Tandis que Marquant prenait les preuves plastifiées, et se rendait, accompagné par Rebecca, au labo, Logan se rapprocha d'Alice. Arrivé à sa hauteur, il lui sourit.

Alors, Madame le Juge, où nous rendons-nous en premier ?

Il l'avait appelé ainsi pour la taquiner.

Il rit, leva les yeux au ciel, avant de dire.

Hm, Monsieur, ça m'plaît bien... Mais c'est bon, je ne te rappellerai plus Madame le Juge.

Sauf si tu veux voir toutes les boîtes de nuit à pied, oui, on devrait.

Il sourit et se rendit vers la voiture à Alice. Une fois qu'elle fut montée dedans, il monta à son tour.

Logan sourit et regarda. Comme c'était en pleine journée, la boîte était vide, et mis à part le gérant, il n'y avait personne. Si, peut-être une ou deux jolies filles, mais le jeune homme fit une moue.

Waoh ! Pas mal, ça change de celles en Amérique.

Et encore, on est que le jour !

Alice avait vu que Logan regardait une jeune blonde bien foutue, elle grogna et le regarda, avec un petit air déséspéré.

Logan esquissa un sourire charmeur à la jeune femme, avant de se tourner vers Alice. Etrangement, cette dernière ne souriait pas, bien au contraire, dommage, elle était vraiment magnifique quand elle souriait !

Quoique non, elle était magnifique tout court ! Pas besoin d'un sourire pour qu'il ait envie de lui sourire.

Il se dirigea vers la porte, l'ouvrit, et laissa galamment Alice passer.

Après toi, gente dame.

Il accompagna sa phrase d'un tendre sourire, comme pour se faire pardonner d'avoir regarder une autre qu'elle.

Logan rit légèrement, puis, il entra à son tour. Le gérant était là, en train de terminer les préparatifs pour le soir. Il ne vit pas les deux jeunes gens entrer, trop occupé à remettre une ampoule sur sa boule disco.

Le ton du propriétaire n'était pas très plaisant et il semblait agacé de recevoir de la visite. Alice se présenta rapidement et l'homme ouvrit de grands yeux.

Gérant : Quoi ?! Qu'est-ce que la police vient faire ici ?!

Voulant se rendre utile, Logan parla :

Nous enquêtons sur une série de meurtre, auriez-vous remarqué quelque chose de suspect ces derniers temps ?
Gérant : Non, rien du tout, tout va bien. Vous savez, ici, c'est toujours la même chose...

Il fut coupé par le portable d'Alice qui sonnait : c'était le labo !

Gérant : Elle ne m'est pas totalement inconnue...

Il sembla réfléchir quelques instants, avant d'ajouter :

Gérant : Si, ça y est, ça me revient ! Elle était ici hier soir, et elle est partie, accompagnée par un homme, je crois bien.

Est-ce que vous pourriez nous décrire cet homme ?
Gérant : Non, désolé, je ne l'ai pas bien vu, vous savez, j'ai des centains de clients tous les soirs...

Les deux jeunes gens le remercièrent, et sortirent de la pièce. Logan se tourna vers Alice. Le vent soufflait légèrement, et les cheveux de la jeune femme flottaient. Ce qui la rendait encore plus belle.

On fait quoi, maintenant ?

Il sourit en la voyant faire, et acquiesça. Les interrogatoires ne le dérangeait pas trop, et l'enquête qui avait pourtant mal commencée, commençait à avancer.

C'est comme ça que tous deux se rendirent chez Blanche Baumeister, avec l'espoir qu'elle pourrait les aider à arrêter ce violeur en série.

Blanche : Oui, en effet, c'est moi, que me voulez-vous ?

Comparé au propriétaire de la boîte de nuit, Blanche semblait plutôt inquiète quant à la présence d'un juge d'instruction. Ce qui était plutôt normal ! Elle les invita tout de même à entrer quelques minutes.