Nous nous sommes rencontrés ici mi amor (logan)

Le ravisseur d'Alice arrivait, à 22h55 à l'endroit pile ou Alice et Logan s'étaient cognés dedant. Alice était dans sa voiture, baillonnée et évanouie avec son complice. Il attendit quelques minutes avent de voir une ombre apparaitre.

Cette ombre n'était autre que Logan qui marchait lentement, en essayant vainement d'apercevoir Alice. Ne la trouvant pas, il se dirigea vers la seule silhouette qu'il parvenait à distinguer, tenant à bout de bras, une mallette contenant le liquide demandé. Le jeune interprête s'inquiétait pour sa dulcinée, même s'il savait que Marquant et Richards étaient cachés, non loin, prêts à intervenir. D'autant plus qu'ils étaient armés.

Il approchait du ravisseur et parvenu à trois mètres de l'homme, il s'arrêta, dévisageant la personne qui lui faisait face. Aussitôt, il lui posa la seule question qui lui importait :

Où est Alice ?!

L'homme demanda à son complice de ramenner Alice. Le complice la prit dans ses bras, comme un sac a patate et la jetta par terre. L'homme la garda près de lui et il rigola, d'une voix grave.

L'argent et après je te rend ta dulcinée.

Logan eut une brève hésitation ; et si c'était vraiment un piège et qu'ils ne lui rendaient pas Alice ? Il s'en voudrait probablement, mais au moins, il avait la preuve qu'elle allait bien.

Les yeux rivés sur la jeune femme inconsciente, le coeur battant, il regarda lentement sa malette, indécis. Retrouver Alice était la seule chose qui lui importait. Son argent, il s'en fichait éperduement. Mais Marquant et Richards lui avaient bien demandé de leur sous-tiré un maximum d'informations pour qu'ils aient assez de preuve pour les arrêter. Comment faire ?

Son regard dériva sur le véhicule des ravisseurs, mais il faisait trop sombre pour qu'il distingue clairement la plaque. EX...3... A moins que ce ne soit un 8... Et la lettre qui suivait ? Etait-ce un N ? Ou alors un M ? Peut-être un L, en réfléchissant bien.

Lentement, ne voulant pas se précipiter et essayant de conserver son calme tout en restant stoïque, il posa la malette au sol.

Je la fais glisser à vous, mais Alice vient en même temps de mon côté.

L'homme reveilla Alice très violament, celle ci ouvrit les yeux, tirée de son sommeil et regarda Logan faiblement.

- Si tu dit aux flics qu'Alice c'est fait enlevée, je la retrouverais et je la turais compris ?

Il regarda Logan d'un air glacant et fit lever Alice qui poussa un grognement.

- Vas-y ! Passe l'argent señor !

Señor ? Cela indiquait-il qu'il était espagnol ? Ou s'amusait-il simplement ? Les questions se succédaient dans l'esprit du jeune homme, l'empêchant de réfléchir correctement.

Lentement, comme hésitant, il donna un léger coup de pied dans la malette et l'envoya ainsi dans la direction des deux hommes. Prévenir les flics ? C'était déjà fait, d'ailleurs, que faisaient-ils ?!

L'homme voulu pousser Alicec vers Logan mais Marquant et Rebecca arrivèrent. L'homme reprit Alice vers lui, comme un bouclier humain et pointa une arme à feu dans son cou. Alice cria, suprise.

- Alors gamin, tu a déjà prevenu les flics ! Au risque et peril de ta bien aimée.

Et bah voilà ! Tu parles de professionnels ! Ils intervenaient au mauvais moment, génial ! Alice allait peut-être (sans doute) se faire tuer par la faute de deux abrutis finis comme eux ! Marquant se tenait à la droite de Logan, et constatant que les ravisseurs n'hésiteraient pas à tuer Alice, il rangea son arme. Mais Rebecca, elle, c'était une tout autre affaire ; même si elle savait qu'un minimum de perte humaine était préférable, son index était sur la gâchette, prête à appuyer si l'un des deux hommes faisaient un quelconque signe qui pourrait nuir à la vie de la juge.

C'est comme ça quand on s'en prend à un juge d'instruction, répliqua Logan sans qu'il n'ait eu le temps de retenir ses mots.

L'homme ne paniquait pas, sans aucun doute, il était zen et énerver à la fois.

Eh la p'tite rousse, tu pose ton arme illico presto sinon j'la tue !

Rebecca, qui avait acquit un peu de vocabulaire depuis le temps qu'elle était en France, compris vaguement ce que l'homme lui disait ; il fallait avouer qu'il n'articulait pas, et qu'elle ne faisait pas réellement d'efforts pour le comprendre. Néanmoins, le " La p'tite rousse " la fit arquer un sourcil. Elle ne pensait pas qu'on pouvait la qualifier de petite du haut de son mètre soixante-quinze passé, mais elle ne s'en formalisa pas.

Elle analysa rapidement la situation. La malette était à trois mètres des hommes, Logan n'ayant pas d'armes, il ne serait d'aucune utilité, et Marquant avait rangé son flingue trop tôt au goût de la jeune femme. En face, Alice était retenue prisonnière dans les bras de l'homme, avec le canon d'un revolver pointé sur son cou, et l'autre avait posé sa main vers sa ceinture - mauvais signe d'ailleurs. Elle imagina la suite des évènements si elle obtempérait, et si elle ne le faisait pas.

Devant s'avouer qu'il était préférable de ne pas mettre la juge en danger, elle rangea son 9 mm dans son étui, mais restait prête à le dégainer à tout instant ; elle avait finit première à tous ses examens par son aptitude à réagir extrêmement vite, au besoin, elle pourrait largement sortir son arme et tirer sur l'un - voire même les deux ! - des ravisseur sans pour autant le tuer et ranger son arme. Mais il fallait pour ça qu'on lui laisse le loisir de faire un geste brutal...

Ok. Je vais partir avec Alice, si jamais vous faite le moindre geste brusque, le t'abbat.

Il commenca a reculer avec Alice qui avait très très peur mais qui esseyait de garder son calme.

Logan serrait les dents ; Bravo les flics ! Si c'était ça, plus jamais il ne leur ferait confiance ! Même l'agent du FBI qui devait pourtant être très qualifiée n'avait servie à rien ! Et lui ne pouvait que rester là, en regardant Alice s'éloigner.

Revecca hésitait ; si elle tirait, elle risquait de blesser Alice et si elle touchait l'autre, celui qui retenait la jeune femme tuerait celle-ci. Elle ne fit rien, observant avec attention chaque détails qui pourraient leur servir.

Marquand en avait marre d'attendre, il sortit son arme à la vitesse de l'éclair et toucha à la jambe, l'homme qui retenait Alice. Quelle precission ! L'homme tomba à terre et tira rapidement sur Alice avent que Marquand n'ai eu le temp de lui retirer son arme. Marquand éloigna l'arme et menotta les deux hommes, laissant les deux autres s'occuper d'Alice qui avait été touchée dans le ventre, à on ne sais quel endroit.

Logan... Je t'aime...

Logan s'était déjà précipiter vers Alice, les larmes aux yeux. Il passa une main dans ses cheveux, en murmurant indéfiniment " non non non " , essayant de trouver la blessure avec l'aide de Rebecca. Celle-ci trouva l'endroit d'où le sang coulait en abondance, et utilisant le chemisier d'Alice comme tampon, elle fit pression sur la blessure. Elle força Logan a se pousser et lui ordonna - en américain bien évidemment - d'appeler des secours. Ses notions en secourisme s'arrêtait principalement au minimum dont elle avait besoin pour faire son métier, et stopper une hémorragie était dans ses possibilités.

Cependant, elle ne pouvait pas trop appuyer au cas où la balle s'enfoncerait encore plus et toucherait plus gravement la jeune femme, en se logeant dans un organe vital par exemple. Les mains imprégnées par le sang de la juge, Rebecca serra les dents en appuyant un peu plus et fut soulagée d'entendre la sirène des ambulances arriver. Les secouristes la remplacèrent, et Logan monta dans l'ambulance, tenant la main d'Alice.

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent à l'hopital. Logan qui suivait le bracard se fut stopper par un médecin qui lui dit que la partie ou ils allaient lui était interdite. Ils entrèrent donc en salle d'operation, peu de temp après. La pauvre Alice avait perdu beaucoup de sang et elle était très faible. Le poul assez faible, le teint pale et elle était évanouie lors de son arrivée dans la salle d'opération.

Quelques heures plus tard - donc entre environ 3 et 5 heures - un médecin sortit de la salle ou ils avaient conduit Alice. Il s'approcha de Logan, l'air grave et sourit, esseyant de rassurer le jeune homme.

Vous êtes Logan O'Sullivan ?

Voyant l'infirmerie arriver, Logan, qui avait finit par s'assoir sur une chaise, se leva d'un bond et se précipita vers l'homme qui, de son air sérieux, commençait à lui faire peur.

Oui, c'est moi..., articula-t-il, une boule dans la gorge.

Mademoiselle Nevers c'est plongée dans un petit coma lors de l'intervention. Elle devrait se reveiller d'ici 24 h ou plus. La balle a frolée l'atère aorte, elle a eu beaucoup de chande de ne pas mourir.

Il soupira et regarda Logan en souriant.

Logan crût mal entendre. Le médecin avait parlé de... coma ? Il devait confondre, Alice ne pouvait pas s'être plongée dans un état pathologique caractérisé par la perte des fonctions de relations mais avec conservation de la vie végétative (telle était la définition du dictionnaire qu'il avait pu apprendre par coeur lors de ses études). C'était impossible.

" Mourir ? Encore heureux qu'elle n'est pas morte ! Espèce d'abruti ! " Etait la réponse que Logan aurait aimé réponse, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge, et il ne put que se laisser tomber lamentablement sur la chaise qu'il occupait quelques minutes auparavant. Le coma n'était peut-être pas la mort, mais ça y ressemblait beaucoup trop au goût de Logan !

Plus de 24h ? parvint-il à souffler pitteusement.

Je suis désolé monsieur, c'est 24 heures ou plus. Bon, je dois y aller, j'ai d'autres patients. Si vous voulez la voir, elle est chambre 222 au bout du couloir.

Le médecin s'en alla et laissa Logan seul.

Logan regarda l'homme partir, le regard triste et lentement, il se rendit dans ladite chambre. Là, il découvrit avec un pincement au coeur, le corps allongé et inerte d'Alice. Sa poitrine se soulevait lentement et régulièrement au rythme de ses inspirations, mais sa peau était blanche, et elle avait les yeux clos. Tout laissait penser qu'elle dormait. Mais elle en réalité, et Logan ne parvenait pas à se sortir cette idée, elle était dans un état stationnaire qui pouvait s'améliorer... Ou bien empirer, n'importe quand.

Et si son état s'aggravait, elle pourrait mourir, y laisser la vie. Le jeune homme ne supportait pas cette idée, l'idée de perdre Alice.

Lentement, il attrapa une chaise, la plaça à côté du lit, s'assit, emprisonna une main, embrassa ses doigts fins et froids du bout des lèvres, les yeux rivés sur son visage.

Alice dormait, profondement, treè profondement, mais elle dormait. Son corp se reposait. En même temps, après s'être fait tirer dessus, c'était normal, mais bon. Elle poussa un petit grognement et serra doucement la main de Logan, sans se reveiller pour autant. Non, elle dormait toujours aussi profondement, sans reussir à ce reveiller mais elle voulait montrer à Logan qu'elle se battait et qu'elle voulait ouvrir ses yeux.

Sentant qu'Alice bougeait légèrement, une lueur d'espoir traversa Logan. Mais rien. Elle ne se réveillait pas, ses yeux ne s'ouvraient pas.

Epuisé par sa journée mais aussi par la nuit, il finit par s'assoupir, tenant toujours la main de la jeune femme, la tête sur le lit.

Le lendemain matin, le coeur d'Alice s'embala. Le monitoring fit un bruit si sourd. Alice esseyait de respirer tant bien que mal.

Logan se réveilla brusquement en entendant un bruit inhabituel et, il fallait l'avouer, inquiétant. Il releva la tête, avec la marque des drapes sur le côté droit de son visage, et voyant qu'Alice ne parvenait plus à respirer normalement, il se leva de sa chaise, sortir dans le couloir et héla à un infirmière.

Elle... Elle respire plus, faut que vous fassiez quelque chose, répétait-il comme un skyzophrène l'aurait fait.

L'homme entra dans la chambre, et constatant l'état d'Alice, il appela quelques infirmières avant de demander à Logan de sortir. Ce dernier résista, mais les infirmières eurent finalement raison de lui, et il finit par les laisser faire leur boulot.

Le médecin s'activait dans la chambre d'Alice avec les infirmières. Quelques minutes plus tard, un médecin arriva près de Logan, un léger sourir aux lèvres.